La réforme des rythmes scolaires (Elu responsable : Dominique COLIN)
Réforme des rythmes scolaires
(Elu responsable Dominique COLIN)
Cette réforme en cours a pour objectif de favoriser la réussite scolaire.
En effet, les écoliers français ont le nombre de jours d’école le plus faible des 34 pays de l’OCDE : 144 jours contre 187 jours en moyenne. Ils subissent de ce fait des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde : c’est une source de fatigue et de difficultés scolaires.
La réforme vise à mieux répartir les heures de classe sur la semaine, à alléger la journée de classe et à programmer les séquences d’enseignement à des moments où la faculté de concentration des élèves est la plus grande. Les élèves pourraient accéder à des activités sportives, culturelles, artistiques qui contribueront à développer leur curiosité intellectuelle et à renforcer le plaisir d’apprendre.
Le projet de décret fixe de nouveaux principes qui devront être mis en oeuvre pour la rentrée 2013 :
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l’étalement des 24 heures d’enseignement hebdomadaire sur 9 demi-journées, incluant le mercredi matin ;
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une journée de classe maximum 5 h 30 et une demi-journée de maximum de 3 h 30 ;
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une pause méridienne de 1 h 30 minimum.
L’ajout de 3 h de classe le mercredi matin permettrait d’alléger les autres journées en moyenne de 45 minutes.
La Commune a fait part au directeur académique de l’éducation nationale de son souhait de reporter l’application de la réforme à la rentrée 2014.
Le projet de loi prévoit que les activités socioculturelles périscolaires prolongeant le service public de l’éducation peuvent être organisées dans le cadre d’un projet éducatif territorial (PEDT). L’élaboration de celui-ci doit associer l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l’Education.
Nonobstant les ambitions de la réforme, des difficultés d’organisation demeurent.
La pause méridienne serait allongée, accroissant le nombre d’heures de surveillance après le repas. Le temps scolaire se verrait prolongé le soir de près d’une heure jusqu’à 16h30.
Il reviendrait à la commune d’organiser ces activités périscolaires avec des animateurs qualifiés en nombre suffisant, soit au moins 5 personnes, les lundi, mardi, jeudi et vendredi.
Ces heures supplémentaires, de 20 à 24 heures par semaine, représentent un coût important en fonctionnement pour la Commune.
Le recrutement de ces personnes sera vraisemblablement difficile. Il faut également trouver les espaces dédiés et adaptés à l’exercice de ces activités périscolaires…
Le travail d’organisation commencera à la rentrée 2013.